Menacés de perdre leur poste de travail ..Les médecins étrangers soulagés après la prolongation du gouvernement de leurs autorisations de travail

Menacés de perdre leur poste de travail dans les services hospitaliers en France,les médecins étrangers soulagés après la prolongation du gouvernement de leurs autorisations de travail pour les mois à venir même après avoir échoués à un concours sélectif.

Par Nawel Thabet / Medianawplus

Pour conserver leur poste de travail au sein des hôpitaux en France,les médecins étrangers appelés les Padhue ( les praticiens à diplôme hors Union européenne) devaient réussir un concours très sélectif appelé « épreuves de vérification des connaissances » (EVC).
Une semaine après les annonces du Président de la République Emmanuel Macron qui avait demandé au gouvernement des « solutions radicales » au problème des déserts médicaux. le Chef d’État avait indiqué son souhait d’assumer de « régulariser nombre de médecins étrangers », qui tiennent le système « à bout de bras », et se trouvent dans une situation de « précarité administrative ».
C’est fait ! Une décision a été prise pour mettre fin à l’incertitude touchant bon nombre d’entre eux, dont certains s’étaient retrouvés privés de titre de séjour.

Dans un communiqué publié lundi 22 janvier, la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, Catherine Vautrin, a annoncé que les médecins ayant échoué « ne seront pas laissés sans solution » et pourront »continuer de travailler durant les mois à venir » en attendant « la délivrance d’attestations provisoires d’exercice ».

Ils étaient des milliers à candidater à travers toute la France,lors de ce concours de vérification des connaissances » (EVC),pour seulement 2700 postes prévus. Parmi les praticiens ayant échoués, certains se sont même retrouvés « sans papiers » car leur carte de séjour est souvent conditionnée à leur travail.
Un régime dérogatoire qui permettait auparavant aux établissements d’embaucher des non lauréats sous divers statuts précaires a pris fin au 31 décembre, rendant impossible leur maintien en poste.

La ministre a précisé que les médecins étrangers: les  Padhue non reçus au concours en 2023 devront toutefois repasser les épreuves en 2024.
« Pour garantir la continuité des soins et ne pas désorganiser les services hospitaliers dans des zones souvent en tension », les lauréats du concours « exerçant déjà sur le territoire national (en métropole comme en Outre-mer)seront maintenus dans leurs fonctions et dans leurs structures actuelles ». « Les autres lauréats choisiront leurs postes dans les prochaines semaines, en vue de leur affectation d’ici la fin du premier trimestre », a souligné le communiqué.

Au niveau régional, Clara de BORT, directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire, salue l’annonce de ces mesures, fortement attendues par tous les acteurs concernés dans la région « la décision ministérielle est une excellente nouvelle. Elle témoigne d’une part de la confiance accordée aux établissements qui accompagnent les médecins PADHUE dans leurs parcours. Elle offre de nouvelles perspectives aux PADHUE ayant échoué aux épreuves afin qu’ils persévèrent dans leur projet. Elle permet enfin de maintenir la stabilité des équipes hospitalières, dans des services parfois en tension qui ont besoin de l’ensemble des professionnels disponibles pour assurer des soins de qualité aux usagers », se réjouit-t-elle dans un communiqué, ce mardi 23 janvier.

Un assouplissement des règles qui désengorge les hôpitaux en Centre Val de Loire. Plusieurs centaines de médecins diplômés hors Union Européenne se forment et exercent dans les services hospitaliers de la région. Un grand nombre d’entre eux sont lauréats du concours cette année, ce qui implique leur départ à très court terme de la région.
Cette situation s’annonçait comme fragilisant fortement les hôpitaux de la région (notamment Dreux, Chartres, Orléans, Montargis).

Pour la directrice générale de l’ARS Centre-Val de Loire, cette décision est la bienvenue pour soulager les Padhue qui ont échoué cette année et les encourager  à s’y former afin de pouvoir de nouveau passer l’examen.

226 pour 91 places en région Centre-Val de Loire

Ils étaient 226 praticiens à présenter le concours en région Centre-Val de Loire  pour 91 places ouvertes au concours national. 114 praticiens ont été lauréats des « épreuves de vérification des connaissances » (EVC). EVC soit un taux de réussite très élevé.

L’ARS se dit fière de ce taux de réussite très élevé et de la qualité de préparation aux épreuves réalisée au sein des établissements hospitaliers en région région Centre-Val de Loire. Elle félicite l’ensemble de ces lauréats et toutes les équipes qui les ont entraînés.

 

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