Blois: deux ministres constatent les progrès réalisés de la vaccination contre le papillomavirus en milieu scolaire
- Nawel THABET
- 29 novembre 2024
- Centre Val de Loire, Santé
- Blois, Éducation, Loir-et-Cher, Papillomavirus, Santé, slider
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Un an après le lancement de la campagne nationale de vaccination contre le papillomavirus humain (HPV) dans les établissements scolaires, les ministres de l’Éducation nationale Anne Genetet et de la Santé Geneviève Darrieussecq se sont rendues dans la cité scolaire Augustin-Thierry pour constater les progrès réalisés. Malgré des débuts difficiles, la vaccination gagne du terrain, notamment grâce aux efforts de sensibilisation.
Par Nawel Thabet / Medianawplus
Le vendredi 29 novembre, les ministres Anne Genetet, en charge de l’Éducation nationale, et Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé, ont visité le Loir-et-Cher pour observer les avancées de la campagne de vaccination contre le papillomavirus. Leur journée a débuté par une sensibilisation aux dangers de l’addiction aux écrans dans une école de Montoire-sur-le-Loir, avant de se poursuivre au collège Augustin-Thierry à Blois.
Au collège, 38 élèves de 5e se sont portés volontaires pour la vaccination, soit le double de l’année précédente. Le proviseur de l’établissement Jérôme Lauxire, Karine Harribey, son adjointe, se réjouit : « Il y a presque autant de garçons que de filles. Nous sommes passés de 19 à 38, c’est plutôt une bonne nouvelle ce qui prouve que la communication fonctionne bien. »
Dans le couloir menant à la salle de vaccination, des élèves, Zoé, baptiste, Ulrys, comme Maïa, 12 ans, attendaient leur tour avec un mélange d’excitation et d’anxiété. Les élèves, bien qu’impressionnés par la présence des officiels, semblaient conscients de l’importance de cette démarche. Maïa a répondu à des questions sur les risques liés aux papillomavirus avant de recevoir le vaccin sous le regard attentif des ministres.
Dans une ambiance détendue après leur injection, les élèves ont été accueillis par l’équipe éducative avec une collation pour reprendre des forces. Baptiste, un camarade de classe, a réconforté ses amis en disant : « C’est une petite douleur pour une moins grande douleur. » Cette solidarité entre élèves témoigne d’une prise de conscience collective sur l’importance de la vaccination.
Malgré ces avancées, la France doit encore rattraper son retard
Philippe Gouet, président du Département de Loir-et-Cher, a rappelé que « la France est en train de rattraper son retard en Europe par rapport au Portugal, classé au premier rang d’élèves vaccinés suivi par la Belgique puis la France avec un taux de plus de 45% des jeunes filles ayant reçu une dose de vaccin, et seulement 8% des garçons. »
La ministre de la santé, Geneviève Darrieussecq a rappelé que la première campagne l’an dernier avait permis de vacciner 400.000 jeunes. « La vaccination est un acte de prévention majeur. J’espère que les chiffres seront plus élevés cette année car il est crucial que tous les jeunes soient protégés contre les cancers liés au papillomavirus », a-t-elle ajouté.
Cette visite des ministres s’inscrit dans un effort continu pour sensibiliser et vacciner les jeunes contre le papillomavirus, une infection responsable chaque année de nombreux cas de cancers. La campagne scolaire vise à garantir que chaque élève ait accès à cette protection vitale.
Pour rappel, les ministres Anne Genetet (Éducation nationale) et Geneviève Darrieussecq (Santé) ont effectué une visite dans le Loir-et-Cher riche en actions de sensibilisation.
Leur journée a débuté par une intervention contre l’addiction aux écrans dans une école de Montoire-sur-le-Loir, avant de se poursuivre au collège Augustin-Thierry où elles ont assisté à une campagne de vaccination contre le papillomavirus.
Cette visite s’inscrit dans une démarche globale de prévention et d’éducation, abordant deux enjeux majeurs de santé publique : la gestion des usages numériques et la prévention des risques sanitaires chez les jeunes.
La matinée consacrée à la sensibilisation contre les écrans fait écho aux préoccupations actuelles sur la surexposition numérique. En moyenne, un Français passe 5h par jour devant un écran, dont presque 4h devant la télévision, ce qui soulève des questions importantes sur les impacts sur la santé et le développement des enfants.