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Par Nawel Thabet / Medianawplus
L’association Paris – Alger Solidarité, APAS, pour l’aide des Haragas en France, s’allie aux trente organisations de la diaspora algérienne qui ont appelé la veille du lancement des élections en France la semaine dernière, à rejeter l’élection présidentielle.
Elles avaient appelé pacifiquement à organiser des rassemblements devant tous les bureaux de vote des consulats en France et ailleurs, sous le slogan en arabe
“ماكانش الإنتخابات مع العصابات” “MAKANECHE INTIKHABETT MAA EL AISSABAT”.
Le vote se déroule actuellement en France et à l’étranger depuis l’ouverture des bureaux, samedi sept décembre et durera jusqu’au douze décembre. Date ou doit se tenir l’élection en Algérie.
Le président de l’association Paris- Alger APAS, docteur Abdelli Adam, a affirmé dans une déclaration à Medianawplus, que son association qui est présente tous les dimanches à la place de la République à Paris, et au rassemblement devant le consulat général d’Algérie, soutien pleinement le mouvement el Hirak en Algérie.
Elle veut continuer dans l’union avec les autres organisations à exiger “le départ du système, la libération des détenus politiques, établir une justice indépendante et à agir pour amorcer une transition démocratique dont a besoin notre pays afin de jeter les fondements d’un État de droit et d’une nouvelle République démocratique.”
Il précise qu’au delà du volet politique, sa jeune association créée le 1er aout 2019, accompagne les Haragas en France.Elle agit pour leur faciliter la vie au quotidien, les aider dans leurs démarches pour obtenir l’aide médicale d’urgence la CMU, leurs donner des cours de langues en français, en anglais et d’internet, et les orienter vers des associations pour manger et dormir.
Le but de l’association est d’être présente à leurs côtés, les soutenir pour qu’ils puissent vivre dans la dignité et s’intégrer avec le temps.
Pour rappel, dans plusieurs villes de l’Hexagone, la majorité de la diaspora algérienne a préféré manifester contre ce scrutin plutôt que de se rendre aux urnes.
Beaucoup portaient des bonnets blancs pour montrer qu’ils venaient protester pacifiquement. D’autres, brandissaient un carton rouge pour afficher leur désaccord avec la tenue de l’élection présidentielle.
