Objectif JO Paris 2024 … dans les pas des athlètes Baptiste Guyon et Anaïs Bourgoin / Épisode 2

Objectif JO Paris 2024, poursuivons notre série dédiée à Baptiste Guyon et à Anaïs Bourgoin, qui se préparent pour les JO de Paris 2024. Si l’athlétisme est indéniablement le trait d’union entre ces deux sportifs, nous avons pu leur découvrir, avec étonnement, un certain nombre d’autres points communs. Originaires du Loir-et-Cher Baptiste Guyon est originaire du sud du département. D’ailleurs, il est toujours licencié à l’AC Romorantin et entraîné par Richard Ferrand, son coach depuis l’école d’athlétisme ! C’est avec lui qu’il continue d’user la piste Roger Bambuck. Aujourd’hui, le jeune homme est fier de représenter le département dans lequel il vit avec ses parents. Si Anaïs Bourgoin ne réside plus dans le Loir-et-Cher, elle y reste toutefois attachée : « Je viens régulièrement, car mes grands-parents et ma famille habitent tous ici ». Bien qu’elle soit partie assez tôt du département, la « Vendômoise » comme elle est ainsi régulièrement désignée dans la presse locale, reste dans les personnalités qui font la fierté des locaux. Les forces de l’ordre Baptiste Guyon et à Anaïs Bourgoin sont tous les deux engagés dans les forces de l’ordre. Professionnellement, Anaïs est policière en région parisienne. Baptiste, quant à lui, poursuit ses études de sport, tout en cumulant un contrat au 4e régiment matériel de Nîmes. L’athlétisme, mais pas que Le sport favori de Baptiste était avant tout le foot ! L’athlétisme est venu s’ajouter à cette passion par le biais de sa maman, Betty, qui pratiquait la course à pied depuis de nombreuses années. « Elle m’emmenait avec elle aux entraînements, j’aimais bien participer aux courses sur route le week-end avec elle. Au collège, j’alternais tous les jours foot et athlétisme, j’avais un emploi du temps aménagé exprès », explique-t-il. C’est à partir de 14-15 ans qu’il s’est spécialisé dans la course de fond, délaissant progressivement le foot : « J’ai toujours su que je ferai cette discipline, car j’aimais le goût de l’effort, le fait de se dépenser et de tout donner. Et puis, tout petit, j’enchaînais les victoires. C’est marquant de recevoir des médailles, ça encourage, ça donne envie de participer et de recommencer ! », témoigne-t-il. C’est cette même soif de la gagne qui a encouragé Anaïs à emprunter la voie de la course. Et là aussi, c’est un peu grâce à sa maman, athlète. Cependant, elle a d’abord commencé par la gymnastique : « J’ai toujours pratiqué le sport à outrance, à 8 ans, je pouvais m’entraîner 10 heures par semaine. Le sport, c’est mon carburant depuis toujours ! », confie-t-elle. Puis, elle s’est mise au triathlon, avec comme objectif, celui d’entrer en section de sport études. « J’aimais la combinaison des trois sports, mais je n’étais pas assez performante en vélo et à la natation. Ayant des bonnes prédispositions pour l’athlétisme, j’ai poursuivi dans cette voie », explique-t-elle. Ainsi, à 14 ans, elle a été acceptée au pôle espoir athlétisme de Talence près de Bordeaux. Retrouvez prochainement Dans les pas de leur préparation. Émilie Marmion