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Le Grand Palais : temple du Para-escrime. Crédit photo Émilie Marmion

Paris 2024 : une journée paralympique magique, de la flamme au Grand Palais

Alors que les Jeux olympiques de Paris 2024 se sont achevés dimanche soir, nous avons eu la chance de vivre, le temps d’une journée, cette fièvre qui s’est emparée de millions de Français. Entre l’émerveillement devant la capitale mise sur son trente-et-un et l’esprit de compétition vécu au Grand Palais, voici le résumé de cette expérience qui restera à jamais gravée dans notre esprit.

Par Émilie Marmion

De Blois à Paris : l’aventure olympique commence. Dès notre départ, le ton avait été donné : ce seraient vingt-quatre heures intenses ! En effet, nous avons pu monter juste à temps dans le train nous menant à Paris, après un sprint sur la passerelle de la gare de Blois-Chambord.

La flamme olympique : un spectacle nocturne inoubliable

Arrivées à Paris-Austerlitz vers 20 heures, nous avons rejoint le musée d’Orsay dans l’espoir de voir la vasque olympique s’élever dans le ciel. Une centaine de personnes, qui sont peu à peu devenues des milliers, se sont massés face au jardin des Tuileries pour immortaliser ce moment. Entre impatience, interrogation et désespoir de ne rien voir poindre à l’horizon, il nous aura fallu attendre plus d’une heure et quart avant qu’enfin, elle apparaisse (météo capricieuse oblige). Et cela valait vraiment le coup ! Nous avons été émerveillées quand la flamme s’est élevée dans le ciel de Paris. Le contraste de la nuit, avec cette boule de lumière aussi majestueuse que légère, a été saisissant. Brillant de mille feux, ce ballon doré qui surplombait la ville est devenu un monument parmi les autres. Un instant magique qu’il ne fallait pas louper, surtout la veille de la clôture des JO.

Le Grand Palais : temple du Para-escrime

Le lendemain matin, place au sport dans l’un des sites les plus grandioses des Jeux, celui du Grand Palais. Nous n’avons eu aucune difficulté à nous y rendre, grâce à la signalétique très soignée dans les transports en commun. Et c’est encadrées par une patrouille de militaires que nous avons rejoint le site très sécurisé. Un dispositif très impressionnant pour ma fille de 6 ans, d’autant que les rues étaient quasi vides. Heureusement, à l’approche du lieu de compétition, les bénévoles étaient présents pour accueillir le public et réchauffer l’ambiance ! Nous nous sommes alors avancées, telles des personnalités attendues, au milieu de l’avenue Winston-Churchill, entre le Petit et le Grand Palais. C’est après le passage des barrières de sécurité que nous avons mesuré le grandiose du monument. File d’attente obligée pour une photo souvenir, précédée d’un câlin à la mascotte Phrygie avant d’entrer dans l’antre des escrimeurs et des escrimeuses.

L’émotion à fleur de peau
« Maman, je crois que tu vas pleurer tellement c’est beau » m’a dit ma fille, les yeux brillants devant la magnificence du Grand Palais. Il est vrai que je n’en étais pas loin, tout comme elle. Le site, déjà majestueux en temps normal, est devenu encore plus emblématique orné de ses parures « Paris 2024 ».

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Émilie Marmion accompagnée de sa fille au Grand Palais. Crédit photo ÉM

L’ambiance électrique des compétitions

Les installations pour les épreuves de para-escrime étaient impressionnantes, notamment ces gradins vertigineux où l’ambiance est montée d’un cran lorsque les Françaises sont entrées dans la compétition. Nous avons vu des athlètes engagées et déterminées dans un sport que l’on a appris à aimer au fil des heures. Galvanisées par l’ambiance, nous sommes devenues de véritables supportrices : chants, clapping, tambourinage sur les gradins avec les pieds, nous avons encouragé les athlètes comme il se doit ! Sur leurs fauteuils attachés à une structure métallique, les escrimeurs nous impressionnent : leurs coups d’épées sont rapides et précis, à tel point que nous avons du mal à suivre. Heureusement, des écrans lumineux s’éclairent lorsqu’une touche est marquée par l’un des compétiteurs.
À nos côtés, les personnes invitées par le Comité départemental olympique sportif du Loir-et-Cher n’en perdent pas une miette. Ils découvrent eux aussi, les règles de ce sport méconnu. Ces bénévoles et amoureux du sport sont ravis de profiter des matchs et de ce moment inoubliable. Valides ou non, peu importe, ce qu’on retiendra avant tout, c’est que nous sommes venus voir des athlètes performants, avides de gagner et de se dépasser.

Un dernier regard sur la flamme
Et puis notre journée n’aurait pas été aussi parfaite si nous n’avions pas eu le bonheur de revoir la vasque de la flamme olympique une dernière fois. Chose rendue possible grâce au bon tuyau fourni par notre consœur journaliste Laurence Richer. Avec nos billets obtenus à 8 h 02 le matin même, nous avons pu toucher du doigt la belle montgolfière posée sur son miroir d’eau. On pourrait rester des heures à observer sa fine et légère brume de couleur or, si envoûtante. Nous n’avons d’ailleurs pas résisté à l’envie de prendre notre goûter à proximité pour la garder encore près de nous. C’est là, posées à l’écart de la foule, avec cette magnifique vue sur la flamme et le Louvre, que nous avons réalisé quelle journée inoubliable c’était !

 

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