La préfecture, le département, la chambre d'agriculture et Safer, quatre membres fondateurs d'une foncière agricole dans le Loir-et-Cher, se sont fixés comme objectif d’initier une première opération de location avec option d’achat avant la fin de l’année 2025. Crédit photo préfecture 41

Une foncière agricole innovante en Loir-et-Cher : un nouvel espoir pour les agriculteurs

Un dispositif unique en France pour soutenir l’agriculture locale. Le Loir-et-Cher innove avec le lancement ce mardi 17 décembre d’une foncière agricole : un projet ambitieux porté par le Préfet Xavier Pelletier. Face aux défis croissants de l’installation et de la transmission des exploitations, ce dispositif se veut une solution concrète pour les agriculteurs.

Par Nawel Thabet / Medianawplus

Quatre acteurs fondateurs unissent leurs compétences pour mener à bien cette initiative : l’État, la SAFER, la Chambre d’Agriculture et le Conseil Départemental. Une signature d’un protocole pour la mise en place d’une Foncière agricole a été actée mardi 17 décembre à la préfecture de Loir-et-Cher.

L’initiative poursuit plusieurs objectifs stratégiques, notamment faciliter l’installation des jeunes agriculteurs, préserver les petites exploitations, lutter contre la concentration des terres et sécuriser les parcours professionnels agricoles.

Un mécanisme financier novateur

La foncière proposera deux modalités d’intervention. La première est la location avec option d’achat (LOA), qui permettra aux agriculteurs d’acquérir progressivement leurs terres tout en réduisant le poids initial de l’investissement. Par exemple, un projet céréalier de 100 hectares nécessitant près d’un million d’euros pourra bénéficier de ce dispositif. La seconde modalité concerne le portage temporaire du foncier, qui vise à maintenir des terres agricoles stratégiques et à faciliter la transmission entre générations, tout en évitant la disparition de parcelles à fort potentiel.

Un projet partenariat solide

Quatre acteurs fondateurs unissent leurs compétences pour mener à bien cette initiative : l’État, la SAFER, la Chambre d’Agriculture et le Conseil Départemental.

En plus de l’État, le projet réunit 3 autres membres fondateurs : la SAFER, apportant son expertise dans les transactions foncières et son pouvoir de préemption ; la Chambre d’agriculture, apportant sa vision, sa méthode et sa connaissance des candidats à
l’installation ; le Conseil départemental, apportant sa connaissance du monde agricole appuyée par son
travail sur les aménagements fonciers et l’équilibre des territoires.

Perspectives et ambitions

La première opération est prévue pour fin 2025, avec un objectif de réaliser deux opérations annuelles à moyen terme. De plus, la foncière s’ouvrira à d’autres partenaires, tels que des collectivités locales, des banques et des coopératives.

 » L’objectif est de favoriser l’installation des jeunes agriculteurs et de pérenniser les petites
exploitations. La foncière agricole se positionne comme un outil stratégique pour dynamiser le secteur
tout en contribuant à l’aménagement durable des territoires ruraux », indique le préfet Xavier Pelletier.
Il ajoute  » Acquérir ses propres parcelles, un moyen de sécuriser durablement son exploitation.
Bien que l’encadrement des tarifs de location par l’État à travers le bail rural reste protecteur, la
propriété permet à chaque agriculteur de maîtriser pleinement l’usage de ses terres et de son outil de
production et d’éventuellement en tirer un revenu à l’issue de leur revente au moment du départ en
retraite »
Le préfet rappelle que le coût des cessions d’exploitations agricoles est en progression constante. Il est marqué par
des hausses importantes du coût des bâtiments et du matériel ainsi que par le renchérissement du
foncier agricole qui peut atteindre plus de 10 000 €/ha dans certains secteurs.

Un enjeu territorial majeur

Cette foncière agricole représente plus qu’un simple dispositif financier. C’est un outil essentiel pour l’aménagement durable des territoires ruraux, le maintien d’une agriculture diversifiée et la lutte contre la désertification agricole.

Avec la signature de ce protocole, le Loir-et-Cher démontre avec ce projet son engagement en faveur d’une agriculture dynamique, accessible et respectueuse des nouveaux défis économiques et environnementaux. Ce dispositif innovant pourrait bien transformer le paysage agricole du département et offrir un avenir prometteur aux agriculteurs locaux.

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